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« Entre Rythme, malice et folklore… »
Dimanche 13 novembre à 11 heures, auditorium Jean-Cocteau à Noisiel

Partie 1, piano à quatre mains
Roger Cohen et Patrice Vanneufville, piano
 

  •  Igor Stravinsky (1882 - 1971)
             
    Pétrouchka

    On sait aujourd’hui que Stravinsky composait au piano : c’est sous ses doigts que naissaient les formules rythmiques désormais célèbres et les frictions harmoniques. La première forme de Pétrouchka prit donc naissance sur un clavier à quatre mains.

    Pétrouchka est le pendant russe du «Pierrot» du Théâtre du Grand Guignol, de l’Arlequin. Chaque année, avant le carême se tenait une immense foire à Saint-Pétersbourg. On y retrouvait un cirque traditionnel, des saltimbanques, des jongleurs, des carrousels et des théâtres de marionnettes, dont un des personnages était Pétrouchka. Le ballet est baigné dans cette atmosphère de carnaval, de fête, de foule houleuse, d’exaltation enfantine, de tourbillon coloré, de force aveugle et de tendresse pathétique.

    L’œuvre est divisée en quatre tableaux :

      Fête populaire de la Semaine Grasse
      Chez Pétrouchka
      Chez le Maure
      Fête populaire de la Semaine Grasse (Vers le soir)

    Rien ne résume mieux l’esprit du ballet que ce texte du scénariste du projet, Alexandre Benois : «Si Pétrouchka devait être perçu comme la personnification du côté spirituel et souffrant de l’humanité, ou devrait-on l’appeler le principe poétique, la Ballerine serait l’incarnation de l’éternel féminin; et le Maure Magnifique serait la matérialisation de tout ce qui est follement attirant, puissamment viril et brutalement triomphant.»

Partie 2, piano et clarinette, duo Darius
Joël Schemer, clarinette - Patrice Vanneufville, piano

  • Arthur Honegger (1892 - 1955)
             
    Sonatine pour clarinette et piano H.42 – 1922
    • La Sonatine pour clarinette et piano d’Arthur Honegger est l’une de ses rares partitions où apparaît en filigrane l’esprit « Groupe des Six » par son caractère frondeur et ses allusions au jazz. Elle comporte trois mouvements brefs : un Modéré mélodique, mais discrètement polytonal, un Lent et soutenu rêveur et charmeur, et un Vif et rythmique syncopé et jazzy.
  • Krzystof Penderecki (1933)
            
    Trois Miniatures pour clarinette et piano – 1956
    • Les trois miniatures pour clarinette piano forment une petite suite sur un schéma rapide-lent-rapide. Comme à la manière de Bartók, elles mêlent fortement les accents et les couleurs d’une musique folklorique, plus particulièrement dans le dernier mouvement.
  • Francis Poulenc (1899 - 1963)
            
    Sonate pour clarinette et piano – 1962
    • La sonate pour clarinette et piano date de 1962. Elle fut composée pour le clarinettiste Benny Goodman qui la créa avec Léonard Bernstein au piano, trois mois après la mort de Poulenc le 10 avril 1963 au Carnegie Hall de New York. Elle débute par un Allegro Tristamente, ou les traits de clarinettes sont sobrement soutenus par les accords du piano. La Romanza qui lui succède est une page très calme, pleine de douceur et de mélancolie. Un Allegro con fuoco très animé et fougueux sert de final. Le piano y est tantôt mélodieux, tantôt animé.
  • Malcolm Arnold (1921)
            
    Sonatina pour clarinette et piano – 1951
    • La sonatina commence Allegro con brio où l’on peut retrouver l’ambiance des films policiers des années cinquante. Elle se poursuit par un second mouvement Andantino emprunt de douceur d’un caractère nostalgique et méditatif, pour se terminer par un Furioso qui révèle une écriture plus folklorique.

Renseignements : 01 60 05 76 35
Achat des billets sur place, pas de réservation.

RER A : descente à NOISIEL (20-25 min de Paris)
L’auditorium est à deux pas de la station de RER :
Plan

    Trajet, en direction de Marne-la-Vallée / Chessy :
    Châtelet (26 min)
    Gare de Lyon (23 min.)
    Nation (21 min)
    Etat du trafic RATP :
    ICI

VOITURE : venant de Paris (250 Ko), venant de l’est (500 Ko)
Etat du trafic : ICI

Patrice Vanneufville, piano
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